[PV]Négociations

Nous marchions avec Sarsh. Mes bottes résonnaient sur le sol humide. Nous arrivâmes devant la porte du château des Six. Il pleuvait, et cela donnait un air menaçant, presque lugubre, au château. J'ai frappé du poing pour que quelqu'un nous entende ; nous attendîmes longuement. J'ai décidé de frapper une deuxième fois, plus fort. La porte résonna sous mon poing.

Je détestait la pluie. J'étais trempée.
Et stressée.
"j'espère que quelqu'un va ouvrir cette porte, sinon je sent que je vais bientôt avoir une belle grippe... Dragono, j'espère que tout ira bien. "

Je lui dit avec un ton calme qui rendaient les choses que j'affirmaient plus menaçantes :
«S'ils n'ouvrent pas, nous nous contenterons d'enfoncer la porte»

La porte s'ouvrit devant les deux compagnons. Un garde se présenta à eux.
D'un ton professionnel et neutre, il leur demanda :
- Salutations. Pourriez-vous m'informer de la raison de votre présence ici ?

Je regardais dragono car j'étais incapable de dire un mot

Le garde ne montrait aucune expression. Sarsh ne pipant mot, je dis avec le même ton au garde :
«Nous voudrions voir un des Six, ou du moins quelqu'un qui pourrait leur dire ce que nous souhaitons leur annoncer. Cela concerne la mission dans le Forêt de Relaya, et c'est de la plus haute importance»

Toujours aussi formel, le garde fit un geste, les invitant à entrer.
- Entrez donc, ne restez pas sous la pluie; attendez dans le hall.
Sans plus tarder, il se dirigea vers une autre salle et, avant de disparaître à l'angle d'un couloir, leur lança :
- Je vais voir si l'un des Six peut vous recevoir, je serai de retour dans une minute.

J'observait le garde partir et me mis à l'abri dans le hall.
"Enfin au sec. Ce château est magnifique "

Elle avait raison. Et moi qui vivait dans la misère, alors qu'avant je vivais dans un endroit pareil à celui-ci. J'ai dit à Sarsh :
«Avant, je vivais bien. Malheureusement, il y a eu ce cataclysme. J'espère rencontrer un des Six. Non seulement ce serait plus pratique pour les négociations, mais j'aimerais aussi rencontrer une de ces personnes qui dirigent l'Île Refuge»

Le regardant, je l'enviait.
"J'ai toujours eu une petite vie modeste. Ma famille élevait des dragons. Un jour j'ai décidé de faire une armée et de partir à la conquête d'îles. Mes parents n'étaient pas d'accord alors je suis partie. Ma famille n'est plus de ce monde depuis le cataclysme. Il ne me reste que mon île dévastée. "
La nostalgie me prenait quand je changeait de sujet." Tu sais, moi aussi j'espère rencontrer un des six. "

Le garde réapparut, suivi d'une femme vêtue de cuir et d'une longue cape. Il parut lui adresser quelques paroles, puis il désigna les deux personnes et se retira.
La jeune femme vint à leur rencontre humblement et s'adressa à eux d'un ton tout aussi professionnel que celui du garde.
- Bonjour. Je me nomme Karelith Adamaris, et je suis l'intendante du village. Vous avez donc demandé à vous entretenir avec l'un d'entre nous à propos des oeufs ? Vos recherches avancent-elles ?
Sa voix trahissait un intérêt certain sur la fin de sa tirade.

Cette femme était donc l'intendante de ce village. Je lui dis avec respect et franchise :
«Madame, je suis honoré de votre présence, fis-je avec une révérence. Nous n'avons pas vraiment de nouvelles informations par rapport aux œufs primordiaux. Mais nous avons une proposition intéressante à vous faire : il serait possible de faire naître ces dragons primordiaux. Nous pourrions les faire naître et rendre notre jugement avant leur âge adulte. S'ils obéissent, ils seront d'une grande aide pour le maintien de l'ordre sur l'Île Refuge. Certains affirment que les dragons leur obéissent. Et le maître du maître n'est-il point plus puissant que le premier maître ? Mais je ne vous forcerais pas la main pour autant, et vous pouvez délibérer avec vous-même et les autres Six, dis-je avec un sourire mesquin que je fis en tournant la tête pour qu'elle ne puisse voir mon expression »

Je vit la femme arrivée. Alors elle est l'intendante du village. Je lui fit un signe de respect en m'inclinant et baissant la tête.
Dragono pris la parole. J'attendais qu'il eu fini pour dire "ces dragons pourrais être élevé à l'écart pour garder une sécurité suffisante pour les habitants de cette île" j'avais du mal à parler ayant perdu mon assurance.

L'intendante les laissa parler, puis prit la parole.
- J'entends votre requête, mais il a été demandé à ceux qui partiront dans la forêt de nous ramener les oeufs, à nous et à personne d'autre. Ils nous reviendront donc, et le choix de leur destin n'appartiendra qu'à nous.
Elle marqua une pause, puis rajouta :
- En tant que régents de cette île, nous ne pouvons nous permettre de voir une nouvelle apocalypse en Alanya.

Je n'était pas d'accord. Réfléchissant à un moyen de la convaincre,je revint sur l'Apocalypse. Je vit dans mes réflexions un problème.
"J'ai une question. De quel danger s'agit-il ? Tout le monde sait que les oeufs ont besoin de l'énergie de l'île primordiale pour éclore. Ils ne peuvent, par conséquent, naitre seuls. Le danger viens peut-être pas des dragons eux-mêmes mais d'une personne mal intentionnée. Serait-ce une possibilité ?"
Je refusai de croire que les dragons seuls puissent faire autant de mal.

J'enchaînait, toujours aussi fourbe :
"De plus, les dragons primordiaux seraient des alliés de taille."
Feignant de me désintéresser du destin, je dis :
"Mais si vous voulez mourir brûlés ou dévorés par un dragon autre que les dragons primordiaux, c'est votre choix. Après tout, l'avenir des créatures capables de parler comme nous n'est pas celui du monde, ce monde continuera sans nous"

Son expression se durcit et elle posa un regard autoritaire et froid sur l'homme.
- Vous feriez bien de surveiller votre langue. Nous ne tolérons pas les menaces, même implicites, en ce lieu.
L'intendante se tourna vers l'elfe.
- Il est vrai que la naissance de dragons primordiaux requiert des conditions très particulières, mais nous ne pouvons prendre le risque de les laisser sans surveillance. Si nous ne les gardons pas, qui sait ce qu'un individu mal intentionné pourrait en faire ? Nous ne savons pas tout de l'univers et il existe peut être des conditions alternatives à leur éclosion.
Enfin, vous êtes peut être du côté des dragons mais ce n'est pas le cas de beaucoup de villageois ici, et cette hostilité a déjà mené lieu à des révoltes d'une grande violence; c'est pour cette raison que les dragons sont bannis ici.
Elle marqua une pause pour observer les deux personnes, puis conclut :
- Non seulement nous ne pouvons risquer une seconde apocalypse, mais en plus nous ne pouvons nous permettre de laisser les alanyens se déchirer entre eux. Ce serait catastrophique.

Je sourit. Non pas de contentement mais car je pouvais pas laisser passer certaines choses.
"j'ai mon idée quant à la localisation des oeufs. Ayant toujours vécu avec, et repris l'élevage de ma famille, j'en sais beaucoup sur les dragons. Pourquoi les primordiaux ferais exception. "
Je regardais autour de moi puis repris" localiser des oeufs "sauvages" c'est simple. Il suffit de quelques conditions. Si quelqu'un les a en sa possession, il les caches avant de trouver une solution pour les faire éclore afin de les soumettre à sa volonté. Dans ce cas, il suffit de trouver ce qui peut cacher à la fois un abri pour un être vivant malhonnête, les dragons et tout ce dont il a besoin pour se nourrir, faire éclore les dragons, les élever et les nourrirs. Tout ça sans se faire repérer et où personne ne le dérangera. "

Cette intendante m'énervait. Si je m'étais écouté, il y aurait eu longtemps que je lui aurai sauté à la gorge et appelé mes dragons pour l'égorger. Je dis simplement :
«Je suis désolé si le langage a dépassé la pensée, mais vous avez raison, nous sommes pro-dragons. Tout simplement car nous pensons qu'un dragon ne peut être réellement maléfique, et qu'il faut qu'il soit entraîné par un être malveillant. Vous avez raison, cela déchirerait le peuple alanyen. Mais il faut que vous gardiez cette idée en tête, et vous porterez votre jugement après que les œufs fussent ramenés en lieu sûr»

Je pensais à mes recherches. Il fallait que je reparte voir Opaline pour voir si elle avait de nouvelles informations.
Je ne savais pas trop quoi faire...

Ni Sarsh ni l'intendante n'enchaînait une parole. Je dis donc :
«Sur ce, allons-nous en Sarsh, notre présence ici ne sert plus à rien. Au revoir, madame, fis-je à l'intention de l'intendante avec une politesse feinte»
On s'en va ou pas Sarsh ?

"Sur ce, au revoir madame. Je dois avancer dans mes recherches"
Je parti avec dragono

(Oui oui!)