[Dragono] refuge d'un présumé banni

Rappel du premier message :

Aujourd'hui, sur l'île en proie à un déluge depuis plusieurs jours, la rivière commençais à entrer en crue. Une digue de bois avait été construite mais deux petits oeufs étaient en danger. Deux oeufs de percebrise. Quelques temps plutôt, un percebrise jaune solitaire s'était échoué sur l'île. Oracle, qui en fut grandement attirée, tentait de l'approcher. Puis une belle nuit de pleine lune, ces deux là se sont accouplé. Aujourd'hui, ce mâle, nommé Arves, est resté sur l'île avec sa compagne et me reconnais comme son nouveau maître. Oracle à donner deux petits oeufs il y a trois jours. Je me preciptait pour les mettre à l'abri dans ma maison, qui depuis le départ de Dragono à été bien améliorée avec de belles pierres et un étage avec deux chambres. Une caverne creusée dans le sol abritait les dragons juste à côté de la maison. Celle-ci était protégée de l'inondation. 
Quand je suis rentrée chez moi, un petit cracheflamme vert s'installait autour de mon cou et ronronnait de bonheur. "Tu veux des carresses Irsa ? Laisse moi juste mettre ces oeufs au chaud."  Je les recouvrait d'une couverture sèche et les déposait sur un lit de lin près de la cheminée. 
Prenant soin de mon protéger, j'étais loin de m'imaginer que je recevrai un visiteur inatendu.

Ce compliment me fit sourire. "Merci. dragono"
Je mettais mon doigt sur lebec du rapace et il le mordillait doucement. "Je lui ai manquer durant le déluge. C'est mon nouvel ami. Je lui a donner le nom d'Evyr. Je trouve que cela lui va à merveille. Et il adore ce nom."
Le rapace s'envolait et décrivit des cercles dans le ciel, tout en se faisant entendre grâce à son majestueux cri.
"Il n'est pas magnifique ?"

Le rapace, Evyr apparemment, partit gracieusement. Après m'être assis en tailleur, j'ai souri à Sarsh et lui ai répondu :
«Tu connais la réponse je suppose ? Oui, il est magnifique, mais j'ai déjà vu beaucoup plus beau. Les dragons, ai-je dit quelques secondes plus tard. Et toi, bien évidemment, mais on ne peut comparer la perfection et un rapace, si gracieux soit-il»

Le soleil brillait enfin avec force. Puis j'ai pris ma décision.
"Je pense que je vais partir sur l'île refuge chercher tes affaires. En même temps je vais faire un tour au marché et à l'hôpital pour parler de toi à la guérisseuse. Ça te dit ? Je te laisse la garde de l'île et des dragonnets. "
En même temps que je parlais j'étais en train de polir les écailles d'Ernak. Certaines étaient endommagées. Je lui appliquerait un onguent lorsque je serais de retour.

Elle m'avait proposé de tenir l'île durant son absence. Je lui ai encore souri, et lui ai répondu :
«Tu es sûre de me faire confiance ? Tu tiens tant que ça à ton île, ou bien ? Parce qu'avec moi, il y a 20 % de chance qu'un volcan sorte et que… non, vas-y, ne t'inquiète pas. Je m'occupe des dragonnets, je vais les initier à la chasse si tu veux. Enfin, sauf KarGehen qui préfère les poissons aux koralas. Ne pars pas trop longtemps, tu vas trop me manquer sinon»

Je riait en entendant le nom du jeune KarGehen. "Sacré phénomène celui-ci alors! Mais oui ce serait gentil de le leur apprendre." Je m'apprêtait à faire mes affaires quand je me souvenais d'un élément essentiel.
"Tu as un message à faire passer ? Cela pourrait peut-être jouer en notre faveur."
Il était vrai que s'il avait un message, cela passerait peut-être mieux.

J'ai réfléchi au message que je pourrais faire passer. Il fallait qu'il ne soit pas trop long, mais clair et net. J'ai donc répondu à Sarsh :
«Explique leur que, oui, je possède des dragons, et que je ne devais pas les emmener sur la place, mais que ce n'est pas moi qui ai attaqué le village, et je voulais tout bonnement le défendre de la trollesse qui possède un cracheflamme pâle gigantesque et une femelle bleue. Dis-leur que je ne suis qu'un honnête citoyen et que je suis la victime d'un énorme malentendu»

Je pris le temps de bien tout enregistré dans ma mémoire. "Bien ce sera dit !"
Je rentrait donc faire mes affaires et ressorti 10 minutes plus tard. Je fixait le tout sur l'encolure d'Ernak, grimpait sur son dos et regardais Dragono. "Sur ce, je te laisse. Je reviendrais vite. Promis !" je lui fit signe de la main et Ernak pris son envol, droit vers l'île refuge.

Je lui ai fait un signe de la main et lui ai souri. Je l'ai regardée s'éloigner avant de revenir à la réalité : je suis rentré dans la maison. Tous somnolaient, ou dormaient : on ne peut rien définir à cet âge. KarGehen était tout en bas, sur le sol. Isri était sur la table, la queue pendante. Jepsen et Saktin s'étaient empilés, le plus vieux en dessous. Je suis resté debout, silencieux, avant qu'ils ne s'éveillent.