[Dragono] refuge d'un présumé banni

Aujourd'hui, sur l'île en proie à un déluge depuis plusieurs jours, la rivière commençais à entrer en crue. Une digue de bois avait été construite mais deux petits oeufs étaient en danger. Deux oeufs de percebrise. Quelques temps plutôt, un percebrise jaune solitaire s'était échoué sur l'île. Oracle, qui en fut grandement attirée, tentait de l'approcher. Puis une belle nuit de pleine lune, ces deux là se sont accouplé. Aujourd'hui, ce mâle, nommé Arves, est resté sur l'île avec sa compagne et me reconnais comme son nouveau maître. Oracle à donner deux petits oeufs il y a trois jours. Je me preciptait pour les mettre à l'abri dans ma maison, qui depuis le départ de Dragono à été bien améliorée avec de belles pierres et un étage avec deux chambres. Une caverne creusée dans le sol abritait les dragons juste à côté de la maison. Celle-ci était protégée de l'inondation. 
Quand je suis rentrée chez moi, un petit cracheflamme vert s'installait autour de mon cou et ronronnait de bonheur. "Tu veux des carresses Irsa ? Laisse moi juste mettre ces oeufs au chaud."  Je les recouvrait d'une couverture sèche et les déposait sur un lit de lin près de la cheminée. 
Prenant soin de mon protéger, j'étais loin de m'imaginer que je recevrai un visiteur inatendu.

Il pleuvait des cordes, et encore, c'était peu dire. J'étais gelé, ma chemise collait à mon dos, bref : j'étais pressé d'être au sec. L'île de Sarsh s'approchait grandement ; une fois arrivé au lac nous avons atterri. La maison était méconnaissable : les améliorations effectuées ne se comptaient plus. Soudain, un souvenir m'appela à l'ordre. J'ai ordonné à mes dragons de se mettre sous le couvert des arbres. Je suis parti en vol avec Edaleyä, pour aller chercher l'œuf qu'elle avait pondu. Elle l'avait caché à un endroit qui était désormais inondé. J'ai plongé sous l'eau, gardant l'œil de reptile ouvert car je ne souffre pas de l'ouvrir dans l'eau. J'ai trouvé l'œuf, l'ai pris dans mes bras et me suis envolé. J'ai demandé à Edaleyä d'aller à sa plus grande vitesse, malgré le vent glacé. Nous avons atterri, et j'ai frappé à la porte de Sarsh, murmurant :
«Faites qu'elle soit ici et qu'elle m'entende…»

Le petit Isri courrait partout dans la pièce, poursuivant une boule de lin.
Quand il entendit frapper à la porte, il se précipitait pour se loger autour de mon cou se qui ne manquait pas de me faire sursauter. Mais une question s'imposait. Qui pouvais bien me rendre visite par un temps pareil ?
Je pris mon épée au cas où et me dirigeais vers la porte.quelle suprise j'ai eu en découvrant qui était le mystérieux visiteur. "Eh biz ! Quelle surprise ! Viens entre donc te sécher. Tu es tout tremper. Et tu dois avoir froid ! J'ai préparer du thé, il est encore bien chaud. Enlève moi tout tes vêtements que je les mettent à sécher et prend une couverture. Pour tes dragons, iOS peuvent aller avec mes grands bébés. Ils feront aussi connaissance avec un nouveau venu, bien au chaud et au sec."
J'allais dans ma petite cuisine et pris le thé que je venait de préparer et le versais dans deux tasses. Je ramenait le tout à la table de la pièce principale. "Tu dois avoir faim, prend donc du gâteau, il me reste quelques part. Explique moi donc ce qu'ils t'a pousser à venir ici car un temps pareil"
Je m'assis sur une chaise et Isri tentait de piquer du gâteau, toujours perché autour de mon cou

Sarsh ouvrit la porte assez tôt. Je tenais l'œuf entre mes mains, et je fus heureux de rentrer dans la maison. J'ai posé l'œuf à côté de la cheminée, et sans réellement écouter Sarsh, j'ai collé mon oreille à la coquille froide. L'être qui était à l'intérieur vivait toujours, mais nous n'étions pas à l'abri d'une malformation. Je me suis excusé :
«Désolé Sarsh, mais cet œuf m'inquiétait beaucoup. Je vois qu'elle est sortie de son œuf. Quel est son nom ?»
D'un ton plus sombre, je lui ai répondu :
«Ce n'est pas que je ne sois pas heureux d'être avec toi, mais ce sont les circonstances qui m'attristent»
Au même instant, comme pour confirmer ma parole, on entendit le tonnerre gronder. J'ai poursuivi :
«Je suis banni, peut-être à tout jamais, de l'Île Refuge»

J'observait Dragono avec son oeuf. "C'est un mâle, il se nomme Isri. Flammeche est devenu trop grand et trop imposant pour rester dans la maison. Tu verrais la vitesse à laquelle il grandit c'est impressionnant. Si tu veux tu peux mettre l'oeuf avec les deux autres. Ce sont des jumeaux" Je prenais mon épée et me dirigeais vers le râtelier. Puis Dragono me disais pourquoi il était venu ici. 
En entendant ces mots je laissais tomber mon épée que je voulais ranger, complètement choquée. Puis je criait "Quoi ! Mais qu'est-ce qui s'est passé là-bas pour que cela arrive ! C'est complètement absurde ! Tu n'a jamais rien fait de mal !" Je pouvais pas croire ce que je venais d'entendre.

J'étais abattu, mais au moins ne m'avait-elle pas enguirlandé. Je lui ai répondu, toujours aussi triste :
«Eh bien, Meenah est arrivée sur l'île Refuge, elle a tué des personnes. Le vacarme m'a fait sortir de chez moi, avec mes dragons. Mes dragons… ils ont vu que j'avais des dragons, ont peut-être même cru que j'étais responsable de tout le mal commis. Et me voilà banni. Le pire, fais-je avec un rire nerveux, c'est que je n'ai ni tenue de rechange et la plupart de mes armes sont restées dans ma chaumière»
Au même instant, j'entendis un craquèlement qui provenait de mon œuf. Il allait éclore, et je me suis accroupi en attendant qu'il sorte.

En entendant le nom de Meenah, je devenait rouge de colère. "elle a osé ! Elle a osé s'en prendre au village et à mettre la faute sur toi ! La prochaine fois qu'elle vient sur mon île je la fais repartir plus vite qu'elle ne sera venue !" Je prenais une grande inspiration pour me calmer et parler moins fort. "Si tu veux j'irai chercher tes affaires une fois le déluge terminé. Ça fait quelques jours que les pluies torrentielles s'abattent sur l'île. Il y a des inondations un peu partout et le vent est insoutenable." 
Puis l'oeuf de Dragono craquait. Je m'accroupis à côté de lui. Mon petit nouveau-né, sorti de son oeufs 5 jours plus tôt, observait la chose avec beaucoup d'attention. Et bientôt il assisterait à la naissance des jumeaux percebrise. "Un heureux événement lors d'un jour aussi noir que celui-ci. C'est peut-être de bonne augure pour la suite des évènements."  Je souriait à Dragono "Tu peux rester ici autant de temps qu'il te faudra. Toi et tes dragons vous êtes toujours les bienvenus ici"

Je lui ai encore souri. De toute façon, je ne pouvais que sourire face à elle. Je lui ai dit :
«Je crois te l'avoir déjà dit… tu sais que je t'aime… autant qu'il pleut depuis quelques jours ?»
Un nouveau craquèlement survint, suivi d'un autre. Le silence qui régnait dans la salle montrait l'importance pour nous de ce moment. Le petit cracheflamme sortit. C'était apparemment un mâle, et nous commencions à voir sa couleur : il avait la morphologie d'un pâle, mais était gris bleuté. Lorsqu'il sortit complètement, je compris le problème : il n'avait pas d'ailes. Enfin, si mais elles étaient au fond de l'œuf, enlevées de son corps si frêle. J'ai murmuré :
«KarGehen… je savais que tu naîtrais un jour…»

Je suis partie chercher un chiffon pour nettoyer le jeune et une couverture pour le réchauffer. Quand je vit le jeune, j'étais surprise de ne pas voir ses ailes sur son dos mon au fond de la coquille d'oeuf. "Pauvre petite chose. Comment tu vas faire sans ailes."  Je regardais Dragono, inquiète pour le jeune. "Il à dû avoir un problème dans son développement à cause du froid qui s'est abbatu sur l'île durant un mois. Pauvre petite créature." Je déposait la petite couverture sur le dos du dragonnet "Ça le gardera au chaud, il a l'air bien frêle comme petit cracheflamme. Il lui faut manger quelque chose il doit avoir faim." Je me dirigeais vers la réserve et revenait avec une sorte de bouillie "C'est de la viande de citrelle avec des herbes fortifiante le tout réduit en bouillie. Je donne ça à mes nouveau-né pour qu'ils ne tombent pas malade e grandissent vite et bien." 
Je tendait le bol au petit en espérant qu'il mange.

KarGehen renifla faiblement la bouillie, hésita, et prit une lapée. Il ne semblait pas adorer, mais devait avoir faim, car il finit assez vite. Il se leva, et marcha lentement jusqu'à la porte. Me demandant ce qu'il voulait faire, je lui ai ouvert la porte. Immédiatement, il plongea dans l'eau du lac en crue. Paniqué, j'ai moi aussi plongé. Ce que j'ai vu me surprit : il nageait dans l'eau avec une aisance que je n'avais vu chez aucun dragon. Le dragonnet attrapa facilement un poisson qui faisait quasiment la même taille que lui. Je suis sorti de l'eau, et il m'a suivi avec sa proie dans la gueule. Je me suis mis sous le couvert des arbres pour me secouer vite fait. Nous sommes rentrés à l'intérieur de la chaumière de Sarsh.

J'ai paniquer en voyant le dragonnet sortir et Dragono derrière. Ils étaient fou de sortir par un temps pareil ! Durant tout le temps qu'ils étaient dehors je m'inquiétais à m'en ronger les ongles. Quand ils furent rentré j'ai tout laisser sortir. "espèce de triple andouille ! J'étais inquiète ! On a pas idée de sortir par un temps pareil pour une baignade dans un lac en crue ! Surtout avec le courant qui y est apparu !"  m'approchant de Dragono je l'ai giflé. "toi et ton dragonnet restez à l'intérieur ! Et on sort pas sans MA permission. Compris !"  j'avais dit ça en foudroyant les deux du regard. Isri qui imitait mes gestes faisait de même pour le jeune dragon sans ailes.

J'ai pris KarGehen dans mes bras, et, en désignant ce dernier, j'ai répondu avec malice à Sarsh :
«Juste double, on est que deux»
Je l'ai reposé par terre, et Sarsh me gifla. J'ai dit :
«Aïeuh. Il est sorti et a plongé, je me suis inquiété. Allez, on arrête ça tout de suite, j'aime pas être giflé et engueulé»

Décidément, même si il me causait du mal de temps à autre, mes sentiments étaient plus fort. Je lui faisait un câlin et lui murmurait "n'ouvre plus jamais la porte à ce dragon" 
Je m'installais sur une chaise et invitait Dragono à s'asseoir. "dépêche toi le thé est juste assez chaud. Et Isri est en train de manger tout le reste du gâteau". Le petit dragonnet retournait sur mes épaules autour de mon cou. Il avait apparemment élu domicile à cet endroit. "un jour tu deviendra trop grand pour aller à cet endroit."  Une question importante s'imposait à moi. "Dragono ? Sait tu ce que les six penses de toi ? Ou au moins l'un d'entre eux ? Je pourrais peut-être leur parler."

Je me suis assis sur la chaise et j'ai remercié Sarsh. Je lui ai répondu :
«KarGehen nage extrêmement bien, et il semble adorer le poisson. Pour le reste, l'intendante ne doit pas fortement m'apprécier. Le chef de la garde, n'en parlons pas : il me déteste par le simple fait que je sois dragonnier. Et les autres, je ne les ai jamais rencontrés»

Le chef de la garde. Évidemment. "Il s'appelle Noraq Eriaj si je me souviens bien.je ne l'ai jamais rencontré. J'aurais pu si j'avais choisi de répondre à sa requête sur le panneau d'affichage. Mais j'ai préférer me joindre aux recherches plutôt que de poursuivre un voleur. Il paraît qu'il à eu un passé difficile avec les dragons. Peut-être à cause de ces foitu pillards sans foi ni loi qui ne méritent même pas de posséder un dragon ! J'en ai déjà croisé quelques uns mais ils ont eu vite fait de repartir leurs jambes à leurs cou." je souriait en repensant à un de ces bandits qui m'avait menacer de tuer Ernak. Finalement c'est Ernak qui à croquer le bandit.
"Sacré dragon ce Ernak. Un jour je te raconterai l'histoire. Mais si l'intendante te porte pas dans son coeur et que Noraq Eriaj te hais, il en reste 4 autres. Eux pourraient toujours d'écouter et raisonner le chef de la garde lorsqu'il sera dans un meilleur jour. ". Je lui souriait pour lui montrer que tout espoir n'était pas perdu

J'ai longuement réfléchi à une solution pour rentrer chez moi. J'ai expliqué :
«Le problème est que nous ne voyons que l'intendante… il reste encore le devin, l'architecte, la guérisseuse et la bibliothécaire… c'est ça ! Il serait sûrement facile de la rencontrer en son lieu de travail ! Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Ça semblait trop simple…»
À ce moment-là, KarGehen alla vers Sarsh avança vers Sarsh, escalada sa chaise et se mît à la même place qu'Isri… pour déloger ce dernier et jouer sauvagement avec.

Je lui souriait encore plus. "Tu vois ! Il y a encore un espoir ! Mais je n'ai jamais vu la bibliothécaire. Elle n'était pas là lorsque j'y étais avec Opaline. Et la guérisseuse, je pense que je pourrais lui parler, étant donné qu'elle travail à l'hôpital. En même temps je pourrais lui demander quelques conseils pour les soins. Ça pourrait m'aider. De plus, il me semble que c'est une elfe. Elle pourrait sûrement se montrer plus compréhensive que les autres. " Je réfléchissait un petit moment." Si cela te convient, tu vas voir la bibliothécaire et moi la guérisseuse. Cela pourrait nous avantager D'avoir deux des six qui résonne le chef de la garde. Qui, n'oublions pas, est l'un d'eux. "
Le jeune d'a peine quelques heures me grimpait dessus et délogeait Isri de sa place privilégiée, et se dernier qui se rattrapait avec ses petites griffes ne manquait pas de me laisser une belle griffure au passage. Les deux jouaient sauvagement et Isri grognait en donnant des coups de pattes arrière.
"Ton jeune est bien sauvage pour son âge. Et malheureusement pour moi je n'ai plus de plantes. Les griffes de dragons font bien mal. " le sang coulait le long de mon cou jusqu'à l'épaule et teintai le bout de ma tresse en rouge.

J'ai réfléchi à la proposition de Sarsh. Je ne savais pas si nous pouvions, et j'ai exprimé mes doutes :
«On risque de me reconnaître dans le village. Et si je mets ma tenue d'espionnage, je risque d'avoir de gros ennuis…car on pourrait croire que j'ai fait un quelconque espionnage, ma tenue étant banale, me suis-je rattrapé in extremis. Je vais te les chercher, après tout c'est mon dragon mes ennuis»
N'attendant pas sa réponse, je suis vite sorti : la pluie avait aidé à la prolifération des plantes médicinales. J'ai apporté les bonnes à Sarsh et les lui ai données, car elles servaient à faire un baume. Je lui ai demandé :
«Ta jambe va mieux je suppose. Et tes runes, elles ont viré à quelle couleur ?»

Je réfléchissait un instant. "Alors j'irai voir la guérisseuse et je lui demanderai de faire passer mon message à la bibliothécaire. Je veux pas que tu te risque là bas."
Sans que je puisse dire quoi que ce soit, Dragono était parti dehors et revenait avec des herbes. Je les ai prise et j'ai fait un petit bisou sur sa joue. "Merci mon grand. Tu es un amour et ma jambe se porte à merveille ! Quant aux runes, elles ont pris une teinte légèrement bleutée un peu blanche sur les bords. Ça rappel le lac gelé en plein hiver." Je me dirigeais vers une pièce sombre. J'allumais la torche et préparait un baume à appliquer sur la plaie. Quand ce fut terminer, j'ai pris une bande blanche et l'ai passée autour du cou pour arrêter le saignement.
"voilà c'est fait. Je me changerai plus tard. Ce haut est bon à brûler maintenant. Ce dragonnet à fait un tas de trou dedans. Sans compter les tâches de sang... J'ai eu plus de griffures en trois jours que de dragons morts dans la catastrophe en 1 jour ! "

J'ai regardé ses runes. Elles étaient magnifiques, loin de mes horribles runes noires. Je me suis inquiété de son état :
«Ça va ? Je peux faire quelque chose pour toi ? Aussi, si je dois loger chez toi, je te promets que tu n'auras quasiment rien à faire. Tout ce que tu ne voudras pas faire, je m'en occuperai»
KarGehen monta sur mon épaule et se mît en position de garde.

Je me suis tournée vers Dragono. "j'ai simplement le dos lacéré mais tout vas bien. Je suppose que maintenant tu sais pourquoi je n'ai plus d'herbes. J'ai des bandes partout. Mais j'aime bien ce petit dragonnet. Et tu n'as pas grand-chose à faire ici. Sinon t'occuper de trois dragonnets quand je partirais sur une île étrangère pour y chercher des survivants. "
KarGehen en avait fini avec Isri. Ce dernier grimpais sur moi pour reprendre sa place habituelle. Je lui grattait le menton et lui donnait un peu de gâteau.

KarGehen, quant à lui, préféra aller directement sur la table pour manger le gâteau que j'avais à peine entamé. Je lui ai demandé :
«Tu vas trouver des survivants ? Quelle noble cause… je pourrais peut-être m'y convier si tu veux. Comment as-tu trouvé, ou as-tu eu l'idée de faire cela ?»

Le petit KarGehen était vraiment mignon quand il mangeait le gâteau.
Mais comment dire à Dragono... Tant pis je me lance. "C'est quand je suis allée au village pour trouver de petites marchandises au marché. Je n'ai pas tout à disposition ici étant donné qu'une grande partie de mon île est mortel. J'ai vu le panneau d'affichage et quand j'ai vu l'annonce des Six pour la recherche des survivants je me suis dit que j'aurais peut-être quelques pièces à y gagner. Et c'est l'occasion rêvée de rendre la gloire aux dragons tout en me rendant utile aux futurs habitants de l'île. Je me suis donc rendue au château avec mes trois dragons que tu connais, un nouveau garde s'est occupé d'éloigner les villageois de mes chouchous, non sans menace de ma part, et on m'a conduit à l'intendante... Qui m'a d'ailleurs reconnue. " Je marrêtais pour repenser à ses paroles. " Elle m'a tout expliqué sur une carte. Quand je suis sortie, j'ai vu une scène comique avec le jeune qui tente désespérément d'éloigner les villageois. "
Isri grognait, amusé de voir KarGehen manger du gâteau. Pas tout les dragons aimaient se genre de choses.

KarGehen sauta à terre et tenta d'ouvrir la porte. Étant mal fermée, il l'a poussée et a réussi à passer. Cette fois-ci, je ne suis pas sorti : il allait tout simplement revenir avec un poisson. Avant qu'elle ne me réprimande ou s'inquiète, je lui ai dit :
«Ce n'est qu'une question de secondes. Il va revenir avec le ventre plein, et je fermerai mieux la porte»
Il revint plus tard que prévu, mais il est revenu tout de même. Il avait dû attraper quelques poissons : son ventre était loin de paraître vide. Je me suis levé pour fermer bien la porte, et il tenta de monter sur ma chaise, en vain : il était sûrement trop lourd pour arriver à escalader. Son appétit les ferait grandir, et dans quelques années il sera sûrement gigantesque.

Je lançait un regard un regard furieux à Dragono. Quand le jeune revint, il semblait rassasié. "C'est petit à un sacré appétit. D'ailleurs ça me rappelle Flammeche. Un sacré glouton celui-là. Si tu voyais comme il grandit vite ! Il ne passe même plus la porte." Isri regardais la fenêtre. Il grognait, tout joyeux. La pluie s'était calmée et le vent apaiser. Un rayon de soleil commençais à percer les nuages. Puis, un craquement sec retenti près de la cheminée. Puis un autre. Les deux oeufs de percebrise s'agitaient. Je dit d'une voix émue "Mes bébés vont naître ! Oracle va devenir maman pour la première fois de sa vie... C'est pas magnifique ? Et pile quand la tempête se calme." Je me preciptait vers les deux oeufs. De l'un d'eux sortait un petit museau gluant et de l'autre une petite patte griffue. Se fut le premier qui sorti de son oeuf. Un petit percebrise rouge. Un mâle encore. Il avait l'air robuste et cherchais la chaleur d'un être vivant. Je le pris dans mes bras et le sechais da un linge propre. Quand à l'autre, il ne bougeait plus. "Dragono ? Ce petit est trop faible pour sortir de sa coquille. Tu veux bien m'aider à le sortir ?" la petite patte griffue, toute orange, s'agitait faiblement. "A mon avis ce doit être de faux jumeaux. Ils ne sont pas de la même couleur"