[RP QUÊTE] à la recherche de survivants

Depuis plusieurs heures, j'étais sur le dos d'Ernak, en vol vers une des îles dont m'a parler l'intendante. Si tout allait bien, je me dirigeais vers l'île qui a été brisée lors de l'explosion de l'île primordiale. Ce passage à dû être difficile pour les habitants de cette île et leur vie ne dois être bien plus joyeuse que ce jour noir de l'histoire d'Alanya. L'île était enfin en vue. J'étais accompagnée de 5 dragons cette fois-ci. Ernak le cracheflamme noir, Hiver sa compagne bleue, Oracle la percebrise pâle et son compagnon jaune qui venait de se joindre à la troupe il y a peu. Le petit dernier, un cracheflamme rouge, Flammèche est âgé de quelques mois mais il était assez grand pour porter des charges comme des sacs de nourriture. J'en avais suffisamment pour tout un régiment.
J'ordonnais à mes dragons d'atterir près d'un bâtiment endommagé, là où l'île à été fracturée. Une fois aus sol, je descendit du dos d'Ernak et observait les alentours. Il n'y avait personne. Peut-être étaient-ils caché de peur que je sois venue leur faire du mal avec mes dragons. Mon premier réflex fut d'appeler quelqu'un tout en renseignant les quelques êtres vivants de mes intentions.
Je criait pour être sûre d'être entendue de quelqu'un.
"Y'a-t-il quelqu'un ?? Je suis ici pour vous aider ! J'ai apporter de quoi manger et de quoi soigner les blessé et les malades! Je peux vous amener dans un lieu sûr où vous trouverez un abri !"
J'attendis quelques minutes pour voir si quelqu'un répondais à mon appel.

Tout sur cette île était en très mauvais état. On pourrait croire à la fin du monde tellement c'est horrible. Un caillou détalait un monticule caillouteux. Ernak se dressait et scrutait les environs mais il n'y avait personne.
Je me dirigeais donc vers la trappe à moitié défoncée. J'appelais mon cracheflamme noir, Ernak, pour qu'il ouvre la trappe. Ce dernier réussi à l'ouvrir complètement sans difficultés.
Je me penchait à quatre pattes au bord de la trappe pour voir si il y avait quelque chose ou quelqu'un à l'intérieur.
"Y'a t-il quelqu'un dans cette cave ? Je suis venue vous aider ! " sans attendre de réponse je descendais prudemment à l'intérieur sans vraiment savoir ce que j'allais y trouver. Mes dragons étant trop gros pour passer, ils s'occupaient de dégager les ruines des bâtiments pour y trouver quelques survivants ou des corps de blessés qui ont succomber à leurs blessures.

Toute la poussière soulevée me faisait éternuer. Et ce craqument sec faisait froid dans le dos. A chaques pas il retentissait et la sensation de briser quelque chise sous mes bottes était désagréable. Mes'yeux s'étaient enfin habitués à l'obscurité et ce que je voyais était effroyable. Des os partout, des squelettes entier ou non, des crânes, des cages thoraciques,... Je ne manquerai pas d'en faire un rapport aux Six. On ne pouvait pas ignorer ce genre de choses. Mais il n'y a aucun survivant ici. Je rebroussait donc le chemin.
Une fois retournée à la surface, je me dirigeais donc vers l'épicerie... Du moins ce qu'il en reste. Ernak m'interceptait et déposait un cadavre devant moi. Il l'avais trouvé sous des ruines, sa main qui en dépassait. "Va le mettre d'accord un endroit sûr. On le ramènera avec nous". Ernak se dirigeait donc vers le bord de l'île. Quant à moi, je continuait mon chemin. J'explorais ce qui était apparemment une épicerie. Des petits livres de recettes gisaient ici et là. Il y avait aussi des morceaux de tissu, des petits pots d'épices douces et fortes. Dans d'autres pièces, un peu plus loin, il y avait ue cuisine avec de vieux ustensiles usés par le temps, des jouets pour enfants dans une autre pièce. Un linge couvert de sang pendait à la fenêtre. Quelqu'un devait être passé ici il y a peu de temps

Un sourire s'étirait sur mes lèvres. "Intéressant... on dirait que la trace est encore fraîche..." Je sautais par la fenêtre et observait au loin. Il y avait un grand donjon comme celui des maîtres dragons de la première ère. Il avait l'air assez intact pour abrité des réscapés. De plus, on dirait que de la fumée s'élève d'un tas de gravats. Comme on me disait souvent, pas de fumée sans feu! Et celui-ci ne pouvait pas être naturel. Quelqu'un devait l'avoir allumé. Quant au lac, je ferais mieux de pas m'en approcher pour l'instant.
Je prenait donc mon sifflet et appelait mes dragons. Ils venaient vers moi avec toutes les provisions. Je grimpais sur le dos d'Ernak et nous nous dirigeons vers le tas de gravats fumants, qui était plus proche que le donjon.
Une trentaine de minutes s'était écoulée lorsque nous arrivions proche de la provenance de la fumée. Je pouvais entendre ce qu'il semblait être des voix. Et les traces de pas vues près de l'épicerie menaient à cet endroit et continuaient tout droit vers les gravats.

Je me concentrais sur les voix que je distinguait. Deux hommes. Apparemment leur chasse était infructueuses. Et apparemment ils devaient être affamés. Mes provisions seront sûrement les bienvenues.
Je descendis du dos d'Ernak et une fois à terre, je constatais que les deux hommes avaient disparu. Mais le feu était toujours allumé. Je parlais pour moi même d'une petite voix amusée. "En terme de discrétion c'est bien, mais si on éteint pas le feu ça sert à quoi... Au moins j'ai de quoi réchauffer la viande."
Juste en fasse, il y a une falaise. Ils avaient certainement dû se faufiler dans la crevasse. Je m'en approchait et les dragons restaient près du feu. J'appelais les deux hommes, en instant sur le fait que j'étais ici en paix.
"Venez ! N'ayez crainte ! Je suis ici pour vous aider. J'ai apporté de quoi manger. Je ne vous ferez aucun mal. Et mes dragons sont là pour m'aider. Ils sont très gentils"

Après un long moment, l'un des deux hommes fini par sortir. L'autre suivi peu après.
Leur maigreur était apeurante et ils n'avaient pas l'air de s'être rasés depuis longtemps.
Je les accueillis avec un grand sourire rassurant.
"Vous avez connu les pillards ? Rassurez-vous je ne suis pas l'un d'eux. Je les détestes aussi. "
Je me dirigeait vers un de mes dragon et prenait un grand sac en toile. Je revenais vers les deux hommes et ouvrait le sac qui contenait une petite caisse. Quand je l'ouvrait, une odeur de viande salée s'en échappait.
" Venez donc ! Vous devez être affamé à en voir votre maigreur. Je suis envoyée ici pour aider les survivants de la catastrophe qui se trouvent sur cette île. Et je pourrais certainement vous ramener sur l'île refuge. Je suis à la recherche de blessés, de malade ou autre pour leur apporter mon aide. Savez-vous où d'autres survivants pourraient se trouver ? "
Je me rendis compte que j'avais beaucoup parler et je laissais le temps aux deux hommes de réfléchir à mes paroles.

Cela me faisait de la peine de les voir ainsi affamés et se jeter sur la nourriture. Mais au fond, ça me faisait très plaisir de pouvoir aider ces gens, et cette joie me faisait sourire. Mais ils ne connaissaient pas l'île refuge. Je leur racontais donc brèvement l'histoire comme on me l'avais racontée.
"L'île refuge est une grande île découverte par six personnes. Ces six personnes ont établi un village avec les survivants qu'ils ont recueillis. Ils sont désormais à la tête du village et sont appelés les Six. Ils envoient des personnes avec des dragons à la recherches de survivants."
Les deux hommes se regardaient et me dévoilaient l'endroit ou se trouvaient les survivants.
"Le donjon ? Je pensais justement m'y rendre. Mais... vous êtes deux pour nourrir tout le monde. Vous si peu nombreux ?"
Je regardais l'homme qui avait apparemment perdu sa femme.
"Je suis vraiment désolée. La catastrophe à dû être difficile à vivre pour vous. Je comprend ce qu'est la perte d'un être cher. Nous avons tous perdu quelque chose lors de cette catastrophe et c'est pourquoi nous devons nous entraider et nous serrer les coudes. Surtout dans des moments comme celui-ci.Et c'est pour ça que j'ai décider de me porter volontaire aux recherches."
je remballais la nourriture et la remettais sur le dos d'un de mes dragons.
"Pouvez-vous me guider jusqu'aux autres ? Je pense qu'ils doivent mourir de faim. Et il y a peut-être des malades. J'ai quelques plantes pour les aider mais pas les soigner complètement."
Je souriais toujours aux deux hommes. J'ésperais qu'ils me fassent confiance

Je souriait toujours à l'homme. Non, je n'étais pas méchante.
"Je ne veux que du bien à ceux qui vivent une vie dure. "
L'autre, qui avait fini sa part, lança un regard distrait sur le donjon.
" Une quinzaine ? Cela me fera faire plusieurs aller-retour. Mais peu importe. Mais si je comprends bien, un petit nombre de personnes assurent la survie de tout un groupe. Vous devez être épuisés à force de chasser, vous occuper des blessés et malades et des enfants. Mais.... Est-ce qu'un maître dragon vivait ici autrefois ?
Quand les deux hommes furent debout et avançaient de quelques pas, je grimpait sur Ernak.
"Attendez, si vous voulez aller plus vite, vous pouvez grimper sur mes dragons. Hiver, la femelle bleue, peut vous porter tout les deux. Vous n'avez rien à craindre elle est douce et attentionnée. Elle ne vous fera aucun mal. Et vous devez être fatigué de marcher autant."
Hiver s'allongeait sur le ventre comme pour inviter les deux hommes à grimper sur son dos.

J'étais vraiment soucieuse pour tout ces gens. Sans moi ils seraient mort de faim qu'ils disaient. Je ne pensais pas que l'on pouvait se retrouver dans une telle situation. De toute façon, j'ai toujours été seule avec mes dragons sur mon île. Je n'ai jamais eu de tels problèmes. Puis j'observais la réaction du premier homme qui se dirigeait vers Hiver. Il était hésitant. Le deuxième l'était beaucoup moins. On aurait dit qu'il avait vécu avec des dragons.
Voir cet homme poser sa main sur le museau d'Hiver était vraiment très agréable. Hiver soufflait un petit vent chaud. Elle ronronnait de plaisir quand l'homme flattait son encolure.
"Vraiment ? Alors comme ça vous vous êtes occupé des femelles. Vous n'avez jamais approché de mâles ? Comment cela se fait ? Je me demande bien comment il élevait ses dragons ce maître Dragon. "
Le soleil commençait à décliner.
" Bon, allons-y, la nuit peut-être dangereuse ici"
J'attendais que les deux hommes passent devant sur le dos d'Hiver. Je les regardais amicalement. Ça me faisait vraiment plaisir de voir ces hommes sur un dragon. Cela faisait tant de temps que je n'avais pas vu ça.

Hiver s'était envolée. Ernak battait de ses puissantes ailes pour s'envoler et la suivre, les trois autres dragons derrière lui.
"un commerçant ? Peut-être que l'un des dragonnets que j'ai acquerit venait d'ici. Pour la plupart des cracheflamme et percebrise. Je vendais aussi des dragonnets. Mais ça me faisais mal au coeur de les voir partir. Mais c'était pour avoir ce dont j'avais besoin pour les autres. Ce maître dragon gagnait sa vie honnêtement. Et il avait de quoi s'occuper des dragons qu'il avait. Les femelles devaient être heureuse dans leur vie. "
Je regardais le deuxième homme. Il n'avait pas vraiment l'air à l'aise du tout. Le premier repris la parole.
" Je suis désolée pour vous. Ça a dû être dur pour vous cette perte. Mais le maître dragon ? Qu'est-il devenu ? "
En regardant devant moi, je vit que nous étions presque arrivé au donjon.

Cet homme devait vraiment aimé les dragons. En réfléchissant un instant, une idée était peut-être réalisable.
"Si cela vous manque autant. Pourquoi ne pas vivre chez moi ? Il y a des dragonnets turbulents qui ont sans cesse besoin d'être surveiller "
Hiver aimait beaucoup que l'homme lui gratte le cou. Quand l'homme parlait du maître Dragon sa voix tremblait. Comme s'il allait pleurer. J'essayais de le réconforter.
" Vous savez, au moins il est avec ses dragons. Ils restent ensemble et je suis certaine qu'ils sont heureux là où ils sont désormais. Mais je dois dire que j'aurais bien aimé le rencontrer. "
Une fois posé à terre, je descendit du dos d'Ernak. Je suivais l'homme dans le couloir tandis que l'autre toussait violemment. Heureusement qu'il n'avait pas grand-chose dans l'estomac.

La joie de l'homme me faisais chaud au coeur. Je lui adressait un sourire chaleureux.
"Je ne risque pas de changer d'avis. Mais comment vous appelez-vous ? "
Quand on a monté les escaliers, il ouvrait une porte... En bois. Qui n'était plus du tout en état. Mais ce n'était pas l'état de la porte qui me choquait. C'était l'état de ces pauvres gens qui se trouvaient derrière la porte qui me choquait. Ils avaient l'air terriblement fatigué, il y avait deux blessés sur un lit des malades, probablement, dans des couchettes au sol. Les enfants ne jouaient pas comme ceux du village. Ils étaient las. Et certainement affamés. Ce n'était pas une vie mais un cauchemar qu'ils vivaient. Il faut absolument que je les sortes de là.
"Je suis là pour vous ne vous en faites pas. "
Je me tournais vers l'homme.
" Je vais chercher quelque chose. Je reviens. "
Je descendait les marches en courant. Arrivée en bas, face à mes dragons, je débarrassais Ernak des nombreux sacs accroché à son dos.
Quelques minutes plus tard, j'étais de retour en haut. Je m'approchais de ces pauvres gens et leurs donnais toute la nourriture que j'avais apportée.
"Tenez c'est pour vous. Il vous faut reprendre des forces. Vous devez être affamés et fatigué. "
Je m'eloignais de quelques pas pour les laisser prendre ce dont ils avaient besoin.

"Je m'appelle Sarsh. Sarsh Havane. Heureuse de vous connaître Koren."
J'observais Koren et son ami donner la nourriture aux malades tandis que je m'approchais des blessés. L'un d'eux avait une plaie inféctée. Je fouillait dans ma sacoche pour prendre de plantes encore bien verte et avec la petite dague, je raclait les plantes pour que le jus en sorte. Je l'appliquais sur la plaie.
"Vous en faites pas. ça picote un peu et après ça ira mieux"
Je me retournais vers les deux qui surveillaient les enfants. La femme, tout en posant sa question, reprenait à nouveau espoir.
"Ce n'est pas la peine de de me remercier. Quant à l'île refuge, je suis venue ici pour vous aider et vous amener là-bas. Vous verrez, la vie y est beaucoup plus agréable qu'ici. Il y'a des marchands sur la place qui ont toujours diverses choses à proposer, il y a un hôpital pour les blessés et malades, des habitants prêt à vous accueuillir les bras grand ouvert et des foyers chauds et calme. Le seul problème c'est que les dragons en sont bannis."
Je regardais par une petite fenêtre.
"J'oubliais Pour vous ramener, je n'ai que 5 dragons. Le plus jeune est âgé seulement de quelques mois et ne pourra porter que des enfants. Donc 4 adultes. 2 peuvent porter deux personnes à la fois. les deux autres, une seule à chaque fois. Il me faudra certainement faire plusieurs aller-retours."
Je leur expliquais tout ceci avec calme. Et la joie de faire naître un nouvel espoir dans leurs coeurs meurtri par ce qu'ils ont vécu.