[Libre] L'ile de Valanore

Je descendit de mon percebrise, quelque briselune volait, prêt à défendre l'ile si une attaque arrivait. Mes mangepierres sortaient de mes mines, avec quelques rubis en bouche. Je soupirai, ils ne me rapportent plus rien depuis quelques jours !
Mes chantebrumes dormaient, et mes cracheflammes rentraient de l'exploration.
Je me tournais vers l'humaine, le changement d'ile devait être brutal, mais bon, elle s'y habituera, je m'en fiche de toute façon.
Mon percebrise vola vers les siens, dans une foret tandis que je marchais vers le donjon de mon ile.
J'attendais cette pittoresque humaine. Mieux vaut qu'elle se dépêche, je n'aime pas attendre, surtout si je dois lui dire où elle doit dormir dans mon donjon.

[EDIT] Evanaya : comme dit dans le titre, ce RP est libre, ce qui veux dire que vous pouvez poster dessus sans soucis. Il suffit de le demander par MP, et vous pouvez venir explorer l'île de Valanore avec nous. Alors n'hésitez pas =)

L'île de la Draeneï était... grande. Des dragons volaient dans le ciel, presque invisibles. Un donjon se dessinait dans la brume. Soudain, je me sentis mal. Une vision me pris. Le donjon luisait, scintillant à la lumière du couchant. Une dragonne rouge arrivait face à lui, mais une lance la cueillit en plein vol. Ma vision s'arrêta là. Je ne savais même pas si c'était une image du passé ou du futur. Pourquoi l'avais-je eu, je n'en savais rien. Je ne m'appesantis pas dessus, et continuai à marcher
Ma brutale compagne, déjà loin devant, me lança un lourd regard, qui me fit accélerer. Le fils de Sindra resta couché au milieu de l'île, amorphe. Le long vol l'avait fatigué. Je décidais de le laisser tranquille, et suivis celle qui, bon gré mal gré, était désormais mon "hôtesse".

Je regarde plus haut, pour bien voir ce dragonnet... oui... demain, je le tue, et le mange. Sa viande doit être bonne, très bonne, je secoue ma tête pour échapper à ses pensées.
Evanaya... non, pourquoi je la nomme par son prénom ? La pitoyable humaine arriva vers moi. Je rentra dans mon donjon.
Une immense salle se montrait à moi et à l'humaine cependant, elle était un peu en ruine, on pouvait sentir la poussière, enfin, je ne la sentais pas, j'avais l'habitude, par contre, pour l'humaine. J'esquissais un sourire malicieux.
-Normalement, c'est ici qu'on mange, mais bon, faudra faire le ménage, et j'ai pas envie, j'ai trop de travail.
Je me tourne vers elle, esquissant mon sourire de plus en plus en plus malicieux.
-Tu pourrais la faire, nan ?
Je montre de la tête une table, enfin, ce qu'il en reste. Elle est trop remplie de poussières pour que l'on la reconnaisse.
-Oh, et rajouter du bleu et du noir, je pense que ça ira
Je m'empêche de rire, je tourne à droite, avance dans un couloir pour tourner à gauche. Une autre salle se dévoile à nos yeux, cette fois, sans poussière, mais en bleu, avec un bureau d'une couleur mielleuse. C'est ma salle préféré d'ailleurs, c'est la où j'écris mes rapports de combat, se que mes dragons font, et ont rapportés.
-Si tu as des choses à écrire sur ce qu'ont fait tes deux paresseux dragons, tu pourras le faire, mais si je le veux.
Je sors de cette salle, sans attendre l'humaine, je monte des escaliers, je réfléchis à sa chambre, une belle chambre comme la mienne ou une autre plus... horrible ?
J'ouvre une porte, au hasard d'ailleurs. Je l'adore rien qu'en la voyant, il y a peu de couleur -même aucune-, le lit est petit, la lumière n'entre que très peu dans cette chambre. Je m'adore, vraiment.
-Bon ben... la, c'est ta chambre. La mienne est la cinquième à droite.

En découvrant le donjon, je fut surprise. Il était en bon état, meilleur que le manoir de mon ancienne île. Par contre, la maîtresse des lieux semblait prendre un malin plaisir à me montrer les aspects les plus désagréables du lieu. Je ne me souvenais pas avoir fait la promesse de devenir une domestique, mais passons. J'arriverais bien à la faire changer d'avis, avec le temps.
"Merci de la visite. Ai-je le temps d'aller marcher seule au sein de ton domaine ?
Et j'y pense, tu ne m'as toujours pas dit ton nom. Tu ne crois pas que ça pourrais être le moment, étant donné que nous sommes coincées ensembles pour un bon bout de temps ?

Dire... mon prénom ? Nous, coincées ensemble ? Pourquoi le mot "coincées" ? Pourquoi pas emprisonner tant que l'on y est ?!
Soupirer serait impoli mais, j'ai une envie d'être impoli la, je soupire donc, pour mon amusement personnel.
-Si tu veux, mais si c'est pour t'enfuir, je te retrouverais, et n'hésiterai pas à te tuer. Sinon pour mon nom...
J'hésite à le dire, j'ai pas envie, et si je mentais ? Oui ! Mentir serait parfait ! Sauf que... je sais pas quoi dire comme prénom. MINCE ! Je rate tous mes mensonges de prénom en ce moment !
-J'm'apelle Valanore.

Ce nom... Il me disais quelque chose, il toquait à la porte de ma mémoire, avec mes autres souvenirs disparus. Je finirais par le retrouver avec les autres, et, pour l'instant, ce n'était pas capital.
Il fallait que je trouve un moyen d'aller sur l'île que je voyais dans mes songes, sans que Valanore, puisque tel était son nom, et surtout sans rompre ma parole de sang.
"Puis-je aller marcher ? J'ai... J'ai besoin de m'aérer, j'ai été seule pendant 50 ans. Les habitudes ne partent pas facilement?."

Pourquoi j'ai pas menti ? Et si... et si elle allait tout dire aux autres, se que je fais, mon nombre de dragon. Je deviens pas un peu paranoïaque ? NAN ! Enlevons ça de ma tête.
Je soupire, à nouveau, puis lui réponds:
-D'accord, mais reviens dans 10 minutes, ou 5, à voir.
5 minutes, ce n'est pas assez pour aller voir mes voisins et leur dire tout mes dragons et leurs habitudes. Mon plan est par-fait.
D'ailleurs, si elle prends pas son dragon, je le cuisinerai comment ? Hum... je demanderai à mes cracheflammes.

Une autre vision... encore. Je commençais à en avoir assez, je ne voyais des choses que pendant mes rêves avant, et maintenant, ces pouvoirs haïs revenaient en force... ça devenait fatiguant.
Un éclair transperce le ciel.C'est le reflet du soleil sur les écailles du dragon, du fils de Sindra en fait. Il arrive à grande vitesse, et d'un coup, un filet s'enroule autour de lui. Valanore, son sourire sadique aux lèvres, s'approche en ricanant.
J'avais le souffle court, le coeur aux bord des lèvres. Il ne fallait pas que je le laisse là, et il fallait que je m'échappe, rapidement.
"Je te remercie. À plus tard alors, dis-je avec peine à la Draeneï"

Sa voix avait changé d'un coup... mon donjon lui fait peur ? Pourtant il est beau, je comprends pas.
-A plus alors.
Je sortis de la chambre, puis du donjon, et vit se dragonnet... Comment je peux tenir le coup pour ne pas le manger ?! La viande d'Evanaya ne doit pas être aussi bon que celle de se dragon, IL ME LE FAUT ABSOLUMENT !
Je m'éloigne de mon donjon, et va dans une petite foret, et m'assoit contre un arbre. Je devais réfléchir, je devais trouver comment l'attraper.

J'avais 5 minutes... bon, ça serait bien suffisant. Je retournais en courant au lieu où nous étions arrivées. Le jeune dragon leva la tête en me voyant approcher. Je le regardai dans les yeux, et commençai à murmurer des incantations de ma terre natale, qui n'avait pas vraiment de pouvoir, à part la mélodie de la langue oubliée.
Sa lèvre supérieure découvrit ses cros acérés. Ce mouvement, inhabituel chez un dragon, me rappela douloureusement sa mère. Je devais arrêter de penser à ma défunte dragonne, et en guise de début, il fallait trouver un nom au dragon devant moi.
Alors... comment veux tu t'appeler, hein ? Tiens, j'ai une idée : Corodran ?
Il me regarda, l'air agacé.
Bien, que dis-tu de... Waylender ?
Son regard d'ambre s'éclaira, et il me souffla son haleine chaude au visage.
Bon, c'était un bon départ.
Je me retournai, pour remonter vers le donjon, mais il émit un petit geignement. Je revins vers lui, et lui promit de revenir.
En guise d'au revoir, je lui grattai délicatement le coup, avant de revenir vers mon imptitoyable et paranoïaque goêlière.

Un dragon vint me voir, un de mes percebrises précisément. Il a vu la scène, et me l'explique comme il le peut avec mes gestes, lui au moins connais sa maitresse par cœur !
Je me lève, et retourne vers mon donjon, attraper se dragon ne sera pas une partie de plaisir, je le sens. Mais je l'aurais un jour, je l'aurais. Je rentre dans ma demeure, trouve un balai, et retourne vers Evanaya en lui donnant le balai.
Je lui fait un sourire machiavélique et ajoute
-Comme je te l'ai dit, j'ai la flemme de faire mon ménage, tu peux me le faire ? Sinon... je pense que mes dragons vont te manger tout cru, ils adoreront ça.

Allons bon, du ménage... Et puis quoi encore ? Je suis une guerrière dragonnière, une Devineresse, et on me fait faire le ménage. C'est stupide, qu'un simple balai m'énerve  ce point.
J'essaie de réveiller mes pouvoirs, mais la magie est trop faible, et aucun dragon n'est là pour m'épauler. Cette Draeneï me change, rapidement. Moi qui hier, abhorrais mes pouvoirs, je me mets à tenter de les utiliser à des fins futiles. Eh bien...

"Je ne suis pas une servante, tu sais ? Même si ma parole de sang m'oblige à t'obéir, une telle contrainte de ta part bafoue ton honneur, et le code de guerrier à guerrier.  Tu devrais avoir honte."

Énervée, je lui pris violemment le balai des mains, et commençai à donner des coups rageurs sur le sol; Le nuage de poussière qui s'éleva me fit tousser, et me coupa l'odorat.
Un idée me vin à l'esprit. Soit, je ferais le ménage.

Je m'empêche de rire, l'honneur, je m'en fous, faut bien que cette humaine me serve à quelque chose donc au ménage. Quoi qu'elle me dise, elle le ferra, tout les jours si il le faut.
-Je le sais, mais j'ai pas honte, j'ai attendu longtemps avant de faire mon "ménage" mais tu sais, la flemme, ça arrive si souvent chez moi. Et mes dragons voulaient pas. Pour l'instant, tu ne me sers à rien, à par pour le ménage. J'attends encore un peu pour que tu me serves dans mes combats. M'enfin, bon ménage.
Je ricane et sors de mon donjon, je vois mes dragons voler et m'assoit en les regardant.

Je l'ignorai quand elle me répondit. Elle ne méritait plus mon attention, cette vile créature sans honneur.
Plus le balai passait, et plus j'avais l'impression que la poussière s'étalait. Il me fallait un enchantement... Ou peut être juste un sac, à la réflexion. Mais je ne pouvais pas héler Valanore, je m'y refusais. Je lâchai donc mon balai, qui avait, à cause de son bois brut, écorché mes mains, et me mis en quête d'un sac. Le donjon était grand, et les escaliers en colimaçon ne faisaient également pas partie de mon plan, qui était de finir ma corvée le plus vite possible. Je soupirais. Soudain, un bruit de pas retentit dans mon dos.

Je ne l'entends pas répondre, mouais, elle doit soit être morte -et je l'espère- soit elle a pas envie de me répondre car elle en a marre de moi. J'adore ces deux possibilités dans tout les cas.
Je me levai, et allai au bord de mon ile. Il n'y avait aucun dragon qui venait... dommage, je veux me battre.
OH MAIS ! Le dragonnet ! Je le cherche du regard, en vain, où est passé ce jambonneau ?! Je le veux plus que tout au monde !
Je soupire, tuer Evanaya me rapporterait rien, et je perdrais de l'aide, mais cette humaine peut parfois se montrer énervante et inutile... que faire... la tuer ou tuer son jambonneau ? J'aime pas faire des choix, c'est dur car les deux possibilités sont bien...
Je regarde le ciel, longtemps, le temps passe trop lentement...

Je commençais à m'inquiéter. J'avais déjà assez à faire avec mon implacable compagne psychopathe, sans avoir besoin d'y rajouter des visiteurs impromptus et potentiellement dangereux. Mais en me retournant, je ne vis personne. Ce donjon serait-il hanté, en plus d'être incroyablement poussiéreux ?
Troublée et nerveuse, je me remis en marche. J'arrivais dans une petite pièce sombre au bout de maintes pérégrinations, et je trouvai enfin un grand sac. Il luisait doucement dans la pénombre, et... Oh dieux ancestraux, c'était une peau de dragon. Quelle horreur !
Soudain, je me tournai. Les bruits de pas avaient recommencés, j'en étais certaine. Un petit être apparu dans mon champ de vision. Quand je voulu regarder vers lui, il disparut. De plus en plus étrange.
Je saisis l'horrible trophée, en décidant de tout de même m'en servir comme sac. Après, je le rendrai à la Terre D'Alanya, d'où il était issu. Je sentais que je n'avais pas fini de découvrir des choses innommables dans cet endroit affreux.
Je peinais à retrouver mon chemin, et quand je fus de retour dans la salle principale, la nuit était tombée. Cependant, je ne voyais nulle trace de ma gôelière.

Je ne sentis même pas la nuit tombée, je continue de regarder le ciel, les étoiles. Et si... je les détruisais, je les aimes pas, c'est moche.
Un chantebrume se posa et se coucha à côté de moi, je m’assoit contre lui.
Le dragon me regardait, il avait l'air de vouloir me dire quelque chose... mais quoi ? Je secouait la tête, il ne devait pas me parler, il ne me sert à rien. Je l'entendis grogner, je lui donnait une tape sur la tête, mais pas une petite, une grosse, je souriais malicieusement.
Il se leva et rugit, je fronçait mes sourcils... il ose se dresser face à moi ?! De même, je me levai et sortis ma hache.
Il vola vers moi, j'esquivai son attaque et lui entailla son bras, son ventre et un peu de son œil.
Il rugit, à nouveau, de douleur. Je ricanai, ça m'avait manqué, ce bon vieux rugissement quand un dragon souffre. Il revient vers moi, je lui donna de nombreux coups de hache. Je le sens devenir faible... tss, je le savais, ce dragon est nul, il ne sert à rien. Il commença à agoniser, je m'approchai de lui, prête à lui assener le coup final... ma hache, dans son crâne.

Alors que je m’apprêtais à recommencer mon ménage, j'entendis un grand hurlement, qui venait de la plaine.

Waylender !, hurlai-je

Cette folle n'aurait tout de même pas oser s'en prendre à lui, si ?
Je descendis en trombe, et vis la Draeneï en train de massacrer consciencieusement un Chantebrume.
Je continuai à courir, et me jetai devant sa hache, qui s’apprêtait à s'abattre.

Mais qu'est-ce que tu fais ?! Arrête ça, ce dragon est déjà battu !

Je m'apprêtai à tuer le chantebrume, quand cette folle, cette pittoresque humaine, se mettait face à moi.
L'aura de mes yeux était passé d'un rouge, un rouge sang, je voulais tuer... j'en avais besoin.
-Pousse toi ! A moins que tu veuilles mourir comme se chantebrume ! Tu n'as pas le droit d'intervenir, et je te l'interdis, je traite mes dragons comme je le veux, et ce dragon m'a cherché d'ailleurs ! Il n'est pas battu tant qu'il n'est pas mort ! Il mérite sa mort ! Ne comprends-tu pas ça ?

Nous sommes liées, la parole de sang, tu te rappelle ? Tu ne peux PAS me tuer ! *trollface*

Je m'approchai encore plus d'elle, et posai mon bras sur le tranchant de sa hache.

Vas-y, essaie. Tu verras bien. Ce Chantebrume ne t'as rien fait ! Laisse - le - tranquille, dis-je en détachant les syllabes.

De l'autre main, j'essayais d'inciter le dragon à partir, mais il était trop gravement blessé pour bouger. Il lui fallait un guérisseur, et vite.
Je m'avançai encore vers Valanore, le tranchant de sa hache mordant mon bras. Elle me regarda avec un oeil féroce.

Je serrai le pommeau de ma hache... j'aurais du refuser cette parole de sang !
Le chantebrume me regardai, ses yeux pleins de pitié, des dragons venaient voir le combat...
Je regardai Evanaya. La parole de sang... je devrais peut-être l'écouter, je soupirais et rengainais ma hache.
-C'est la première, et dernière fois que je t'écoute, d'accord ?
Je tournais mon dos, et allait vers mon donjon. Je montais vers ma chambre, et m'allongeait sur mon lit... pourquoi je l'ai écouter ? Pourquoi j'ai accepter cette parole ?
Je secouais ma tête... trop de question... j'en pouvais plus !
Elle voulait la guerre eh bien... elle l'aura, oui, je ferrais tout pour la tuer dans d'horribles façon. Je ricanais en silence.

Elle était excédée, ça se voyait. Mais au moins, j'avais obtenu gain de cause. Cette espèce de psychopathe aimait tellement le sang, ça me donnait la nausée. Humain ou pas, les Alanyens étaient presque tous comme elle, et chaque instant passé en sa compagnie me le rappelait. Dire que j'ai failli devenir comme ça... je me secouai, et arrêtai de m'apesantir sur le passé.
Mais je ressentis l'engourdissement qui commençait à devenir familier :

Une semi-elfe se tient seule à une table. Elle réfléchit, et attends quelqu'un. Je me dirige vers elle. Ses lèvres bougent. "Je m'appelle Kazu"

La vision se dissipa. Il fallait que j'aille la voir, je le sentais. Cette Kazu était peut être une des clés de mon passé.
Je me rendis compte à ce moment que j'étais effondrée par terre, sûrement à cause de ma vision.

Je m'empêchai de hurler, cette humaine me rendra, vraiment, folle ! Je n'aurais plus d'autorité sur mes dragons désormais ! Elle m'a ruiné mon élevage !
Je sautai de mon lit et regardai par la fenêtre et voyait cette humaine, par terre.
Je haussais un sourcil, elle était sérieuse ? Je lui avais rien fait et elle était écroulée par terre. Je serrai ma main, il fallait que je me venge.
Je descendais les escaliers et sortit de mon donjon, avançant près de Evanaya.
Je me penchais vers elle, et lui pris les cheveux en la levant. Je les tenais fortement... à en voir son visage, elle devait souffrir. Je souriais et disait:
-Alors, la petite est fatiguée ? Pauvre choute... tu n'as pas fini ton ménage. Allez, on continue !
Je me mis à ricaner.

Ma vision, bien qie terminée, me causait une immense migraine, atrocement douloureuse. Tellement douloureuse que, quand Valanore arriva et m'empoigna les cheveux, je ne sentis rien. Je n'entendis même pas ce qu'elle me disait, je la vis seulement tourner les talons.
Je restai sur le sol un moment qui me marut durer une éternité. Je voulais rester là, allongée et insensible, mais Waylender ne l'entendait pas de cette oreille. Il me poussa et me malmena gentiment jusqu'à ce que je me relève.
Je lui donnai une tape affectueuse sur le museau, et, toujours affaiblie, je me dirigeai vers le donjon, ou m'attendait encore la poussière.

Je la voyait retourner au donjon... j'ai tellement d'autorité, c'est parfait.
Je tournai la tête vers le chantebrume, continuant d'agoniser. Je sifflai un briselune, qui le pris, et lui chuchotait dans l'oreille de l'emmener dans la foret, qu'il pouvait faire se qu'ils voulaient de lui, de préférence, de le tuer.
Mes dragons s'envolaient avec le Chantebrume, et je suivais Evanaya.
Je m'adossais à la porte, la regardant faire le balai, cela m'amusait... vraiment, tellement que je ne pouvais m'empêcher de sourire.